mercredi 5 décembre 2018

Bilan "Pumpkin Autumn Challenge"!

Pumpkin Autumn Challenge 2018

Voici venu le temps du bilan... et pour une première participation au Pumpkin Autumn Challenge de Guimause c'est un bilan POSITIF. Ok je vous l'accorde, ma PAL était ridiculement petite et entièrement composée de BD mais j'ai glissé 2 romans histoire de valider le challenge sans honte!


MA PAL initiale : 4 BD


☆Zombies, le maître des vers
Mike Mignola &Patrick McEown

☆Légendes de la Garde
David Petersen

☆Docteur Strange et docteur Fatalis
Roger Stern & Mike Mignola

☆La fille maudite du capitaine Pirate
Jeremy Bastian








Mon avis sur ces 4 titres :

☆Zombies, le maître des vers


 J'ai commencé avec une envie soudaine de "zombies", oui oui je suis une personne parfaitement stable mais que voulez-vous, une envie de zombies ça ne se discute pas!


Pour résumer, nous sommes dans le Massachusetts, à Whistler. D'étranges phénomènes semblent pousser les employés d'un musée à démissionner ce qui inquiète fortement le directeur Mr Zorsky. Il décide d'en faire part à Miss Dean, la fille du riche donateur qui a permis la rénovation du musée. Il semblerait que tout soit lié à un sarcophage récemment découvert et aujourd'hui pièce maîtresse de la collection.
Débarque alors une équipe menée par le major Damson et ayant l'air parfaitement au courant des événements.  Après ouverture du sarcophage, tous réalisent qu'il est vide... et que toutes les momies du musée semblent prendre vie...

Mike Mignola (créateur d'Hellboy) a un dessin extrêmement efficace et immédiatement reconnaissable. Il illustre ici simplement la couverture laissant à Patrick McEown le soin d'accompagner son texte. La référence à Lovecraft est claire. Un scénario classique et un petit côté humoristique que j'aime bien retrouver lorsqu'il est question de monstres et de zombies!

☆Légendes de la Garde

   
Depuis la nuit des temps, la Garde protège les souris des mille dangers qui menacent leur existence. Trois de ses membres les plus solides, Kenzie, Saxon et Lieam, découvrent lors d’une mission de routine un noir complot ourdi dans la ville de Barkstone. Trop tard ! Lieam est fait prisonnier, les deux autres sont laissés pour mort aux portes de la ville et une armée traîtresse marche déjà vers Lockhaven, la légendaire forteresse de la Garde.


Mon avis :

Une magnifique BD bourrée de tendresse et de charme. Du grand art! De la fantasy version "petits peuples", adorable et très malin.





















☆La fille maudite du capitaine Pirate

Port Elisabeth, Jamaïque, 1728. La Fille Maudite du Capitaine Pirate part à la recherche de son père disparu, l’un des redoutés flibustiers des mythiques mers d’Omerta. Cette héroïne intrépide nous entraîne rapidement dans des aventures marines et même sous marines, à la rencontre de pirates tordus et teigneux, de créatures mythiques et autres fantasmagories se déployant comme des poupées russes.


Mon avis :

Quelle claque! J'ai rarement vu un dessin aussi sublime même si, je me dois d'être parfaitement honnête, il est tellement fort et détaillé qu'il en devient parfois illisible. Chaque planche est une œuvre!







 











☆Docteur Strange et docteur Fatalis


Le Docteur Fatalis affronte chaque année les forces du mal pour tenter de sauver l'âme de sa mère, en vain. Mais cette année, le Docteur Strange est prêt à l'aider. 

Mon avis :J'ai aimé découvrir l'univers de mon cher et tendre qui m'avait conseillé cette BD pour le challenge mais décidément.. pas mon style!


+++Les titres non prévus dans ma PAL initiale :
Les sœurs Carmines T1 Ariel Holzl : Excellente fantasy urbaine
Helena de Jérémy Fel : 700 pages absolument glaçantes.Tout ce que j'aime et la découverte d'un auteur à suivre

vendredi 30 novembre 2018

"Dernière journée su terre" d'Eric Puchner

Titre : Dernière journée sur terre
Auteur : Eric Puchner
Éditeur : Albin Michel
Coll : Terres d'Amérique
Année de parution : sept. 2018


Résumé :
Voici neuf histoires courtes. Ici, un adolescent suspecte sa mère d'être un robot ; là, un jeune homme récemment séparé de sa compagne emmène leur nouveau-né à une fête où la cocaïne coule à flots. On croise aussi un enfant prêt à tout pour empêcher sa mère de faire piquer le chien de son père, et une famille qui s'interroge sur ses nouveaux voisins, dont le fils de douze ans est convaincu qu'il existe un « univers parallèle » à même de résoudre miraculeusement les problèmes de chacun...
Ces nouvelles nous entraînent tour à tour dans un camp de vacances pour artistes en herbe, sur la route aux côtés d'un vieux groupe punk has-been, dans un futur dystopique où les parents n'existent plus, ou encore dans une librairie férocement indépendante. 


Mon avis :
Étrange sensation après avoir refermé ce livre car je suis quasi incapable de vous dire si j’ai aimé ou non. Une chose est certaine : je suis ravie d’avoir découvert Eric Puchner qui me semble être un auteur à suivre. 9 nouvelles toutes plus différentes les unes que les autres mais liées par un thème central : la famille.
Petite précision : ce terme de “famille” est à interpréter au sens large et certaines nouvelles me donnent l’impression d’avoir simplement plongé dans des tranches de vie (sans début, sans fin) et je pense que c'est cette dernière spécificité qui me rend aujourd'hui perplexe.
L'écriture est dense, l'auteur retranscrit parfaitement les sensations et s’approche souvent de l’absurde. J'ai été plus sensible à certaines nouvelles que d'autres (logique me direz-vous) et tout particulièrement celle du jeune papa terrifié à l'idée d'avoir un enfant et d'éprouver des sentiments pour ce petit être. Mais ne vous laissez pas induire en erreur avec cet exemple car, loin d'être mielleux les textes d'Eric sont, au contraire, extrêmement profonds, parfois très sombres et si humour il y a, il est un outil pour dénoncer un fait de société (enfin...ça n'est que mon humble avis).

Lu dans le cadre du  #picaboriverbookclub et grâce à @LeaTouchBook . Merci également aux @editionsalbinmichel @terres_amerique !!

dimanche 18 novembre 2018

"Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie" de Delphine Minoui

Titre : Les passeurs de livres de Daraya, une bibliothèque secrète en Syrie
Auteur : Delphine Minoui
Éditeur : Points (poche)
Année de parution : 2018 (sortie poche)



 160 pages (dévorées en 24h) qui te font gentiment et rapidement retrouver le sens des réalités et réaliser que tes petits soucis quotidiens sont ridicules à côté de certaines existences.

Delphine Minoui, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient s'est intéressée à l'histoire incroyable de la bibliothèque secrète de Daraya (7 Km de Damas, Syrie). Une histoire d'hommes et de femmes tous plus courageux les uns que les autres qui, durant 4 années de blocus, ont refusé de se soumettre à Bachar al-Assad et de quitter leur pays.

 “Pour éviter la démence. Pour s'évader. Les livres, un exutoire.Une mélodie de mots contre le diktat des bombes (...) Les livres, ces armes d'instruction massive qui font trembler les tyrans (...) c'est cela sans doute qui les aide à tenir. Cette idée du vivre-ensemble, cette sensation de normalité.”
Je sors de cette lecture si intense avec l’envie d'en savoir plus, de me documenter et de me plonger dans les œuvres des auteurs cités : Mahmoud Darwich, Moustafa Khalifé…

vendredi 16 novembre 2018

"L'hôtel du lac des ombres" de Daniela Tully

Titre : L'hôtel du lac des ombres

Auteur : Daniela Tully

Éditeur : Mazarine
Année de parution : 2018

Résumé :
Libraire chevronnée, Maya a toujours aimé les histoires. En particulier celles que lui racontait sa grand-mère, Martha, avant de disparaître brutalement l’été de ses 16  ans.   Aussi, quand la police découvre, trente ans plus tard, sa dépouille dans l’arrière-pays de New York, Maya se croit soudain l’héroïne d’un mauvais polar  : que faisait sa grand-mère à des milliers de kilomètres de son Allemagne natale  ? Surtout, quel secret la liait à l’hôtel Montgomerry, près duquel son corps a été retrouvé  ?
Pour en avoir le cœur net, Maya décide de se rendre sur place en se faisant passer pour une romancière en quête d’inspiration. Au fil des souvenirs récoltés auprès de l’étrange famille Montgomerry, se reconstitue alors la seule histoire que sa grand-mère ne lui ait jamais racontée  : celle de sa propre vie…
Des heures les plus sombres de l’Allemagne nazie au destin cruel d’une dynastie déchue, son enquête se transforme bientôt en une plongée vertigineuse dans le passé. Jusqu’à ce que Maya découvre, au péril de sa vie, que toute vérité n’est pas bonne à dire…

Mon avis :
Les amoureux de secrets de famille trouveront leur bonheur dans ce récit. Premier roman de la scénariste allemande Daniela Tully. "Histoire, espionnage et romance" résument assez bien ce titre qui me tentait beaucoup. Il a le mérite de m'avoir fait passer un agréable moment mais (car il y a un mais) ce roman manque cruellement de profondeur, les sentiments un peu caricaturaux et trop rapides me faisaient décrocher de la lecture en levant parfois les yeux au ciel.

C'est une réussite pour l'ambiance et l'idée de base mais l'écriture de l'auteure reste selon moi trop en surface et cela prend le dessus sur tout le reste. J'imagine cependant assez bien une adaptation cinématographique... qui sait?

Je remercie évidemment les éditions Mazarine et NetGalley pour cette lecture.

#LhôtelDuLacDesOmbres #NetGalleyFrance

mercredi 24 octobre 2018

"La vraie vie" d'Adeline Dieudonné

Titre : La vraie vie
Auteur : Adeline Dieudonné
Éditeur : L'Iconoclaste
Année de parution : 2018 (rentrée littéraire)



Résumé éditeur :
Chez eux, il y a quatre chambres. Celle du frère, la sienne, celle des parents. Et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. Un prédateur en puissance. La mère est transparente, amibe craintive, soumise à ses humeurs.
Avec son frère, Gilles, elle tente de déjouer ce quotidien saumâtre. Ils jouent dans les carcasses des voitures de la casse en attendant la petite musique qui annoncera l’arrivée du marchand de glaces. Mais un jour, un violent accident vient faire bégayer le présent. Et rien ne sera plus jamais comme avant.
Mon avis :
En ouvrant “La Vraie Vie”, premier roman d'Adeline Dieudonné, j'étais quasi certaine d’adorer et de me laisser happer comme tous les lecteurs de ce livre très remarqué (je n'ai lu que des critiques élogieuses). Mais mais mais… cela n'a pas fonctionné pour moi et j'ai du mal à comprendre pourquoi.

Véritable roman d’apprentissage porté par une jeune héroïne de 10 ans entourée d'une mère transparente, d'un père extrêmement violent et toxique et d'un petit frère qu'elle aime plus que tout mais qu'elle ne reconnaît plus. Malheureusement je ne trouve pas grand chose de plus à en dire. J'exagère un peu évidemment et loin d'être une réelle déception, j'ai lu ce livre avec plaisir jusqu'à la fin, il m'a toutefois manqué des descriptions, des émotions bref quelques pages en plus n'auraient pas été de trop. C'est un compliment si on y pense! Alors vite, un second roman pour voir ce que l'auteure a dans le ventre!

vendredi 21 septembre 2018

"Chiisakobé" de Minetarô Mochizuki

Titre : Chiisakobé
Auteur : Minetarô Mochizuki
Editeur : 2013-2015,  4 tomes

Année de parution : Lézard noir

Résumé éditeur :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « uelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté», il fait le serment de reconstruire Daitomé.



Mon avis : 
Voici une sublime série manga à l'allure pop, au dessin précis et extrêmement agréable à l’œil. Un humour décalé et une douceur palpable malgré les caractères complexes des personnages.

Shigeji, charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale dans un terrible incendie. Son défi :  tout reconstruire et prouver à la terre entière qu'il en est capable.
Il accepte d'embaucher Ritsu comme intendante ,(une amie d’enfance au passé tourmenté). Mais elle n’emménage pas seule. Dans ses valises : cinq orphelins au caractère bien trempé qu'elle a décidé de prendre sous son aile. Au départ très réticent, Shigeri finit par abdiquer… et révolutionner tout son quotidien.

il s'agit là de l’adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d’aujourd’hui. J'ai maintenant très envie de lire cet ouvrage qu'il ne me reste plus qu'à dénicher!

Cette série en 4 tomes se dévore en quelques heures. Je vous la conseille!

"Bakhita" de Véronique Olmi

Titre : Bakhita

Auteur : Véronique Olmi
Editeur : 2017
Année de parution : Albin Michel

Résumé éditeur :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.


Mon avis : 
Quand tu trouves ta lecture actuelle trop sombre pour la journée, que tu es pourtant captivée par le dernier Jérémy Fel "Helena" mais que non vraiment… pas aujourd'hui. Eh bien tu as la riche idée de lire Bakhita de Véronique Olmi! Oh joie, oh détente, oh légèreté … Je vous entends déjà me répondre : “Mais ce livre date de l’année dernière! Et tu savais parfaitement de quoi il s’agissait  puisque tu en as entendu parler tous les jours à sa sortie!” Ben voui mais j’aime bien les défis que voulez-vous...

Ce livre m'effrayait un peu (thème, épaisseur) donc j'ai fait le choix de l'écouter en livre audio (lu par l'auteure) et je ne sais toujours pas si c'était une bonne idée ou pas. Ecouter de telles scènes nous plonge encore plus dans la réalité et c'était souvent extrêmement éprouvant. Pour autant, je ne peux nier avoir apprécié l'écriture qui ne tombe jamais dans le voyeurisme. Les scènes ne sont pas détaillées, un simple mot, une sensation et tout est compris.

Récit déchirant, révoltant et magnifiquement bien écrit.

jeudi 13 septembre 2018

"Blackkklansman" de Spike Lee

Titre : Blackkklansman
Date de sortie : 22 août 2018 (2h 16min)

De : Spike Lee
Avec : John David Washington, Adam Driver, Topher Grace
Genres : Biopic, Comédie, Policier
Nationalité : Américain


SYNOPSIS (allo cine)

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.

En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre.

Mon avis :

Eh bien voilà un film extrêmement inspirant. Basé sur des faits réels et complété par des d'images d'actu (les seules images “violentes” de ce film) ça fait très clairement froid dans le dos. Pour autant, Spike Lee parvient a un petit miracle : rendre touchant voire drôle le combat d'un homme confronté aux réactions les plus révoltantes et les propos les plus racistes que l'on puisse imaginer.
Ce film est l'adaptation du livre “Le Noir qui infiltra le Ku Klux Klan” autobiographie de Ron Stallworth.
De bons acteurs, une lumière qui nous plonge dans les années 70 et un ton “léger” qui permet de tout dire et invite à la réflexion.

"Fleur de Neige" de Lisa See

Titre : Fleur de Neige

Auteur : Lisa See
Editeur : 2007
Année de parution : J'ai lu

Résumé éditeur :
Dans la Chine du XIXe siècle, le destin de deux jeunes filles est lié à tout jamais. Fleur de Lis, fille de paysans, et Fleur de Neige, d'origine aristocratique, sont nées la même année, le même jour, à la même heure. Tous les signes concordent : elles seront laotong, âmes sœurs pour l'éternité. Les deux fillettes grandissent, mais si leur amour ne cesse de croître, la vie s'acharne à les séparer. Alors que la famille de Fleur de Neige tombe en disgrâce et que la jeune fille contracte le mariage le plus infamant qui soit, Fleur de Lis, par son union, acquiert reconnaissance et prospérité. L'amitié sacrée des deux femmes survivra-t-elle au fossé que le destin a creusé entre elles ?

Mon avis :
Souvent vu chroniqué depuis quelques années, on m'a récemment offert ce livre et je suis ravie d'avoir lu cette magnifique histoire (bien que souvent révoltante) d'amitié entre femmes. Une délicieuse plongée dans la Chine  du XIXème siècle à travers les yeux de Fleur de Lis et de sa laotong (âme-sœur) Fleur de neige. Le poids de la tradition, de l’héritage, la condition féminine, j’ai trouvé des similitudes avec “Geisha” d’Arthur Golden lu il y a ...20 ans déjà!!

"Les prénoms épicènes" d'Amélie Nothomb

Titre : Les prénoms épicènes

Auteur : Amélie Nothomb
Éditeur : Albin Michel
Année de parution : septembre 2018

Résumé éditeur :
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. A ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes.
Derrière le titre d'Amélie Nothomb, l'histoire d'une relation père-fille. 


Mon avis :
Auteure incontournable de la rentrée littéraire, je confesse avoir souvent un a priori négatif sur les romans d'Amélie Nothomb. C'est d'autant plus stupide que j'apprécie presque toujours ses textes.

Dans le précédent, “Frappe toi le cœur“, Amélie Nothomb nous donnait à voir les conséquences d'une jalousie maladive entre une mère et sa fille. Dans “Les prénoms épicènes”, son petit dernier, il est question d'un trio familial : un père toxique, une mère à la fois soumise et terriblement forte  et leur fille prénommée "Epicène". Une relation glaçante et une histoire de vengeance comme sait si bien les maîtriser cette auteure.
Un récit si court qu'il m'est difficile de vous en dire davantage sans tout dévoiler.

Ce roman me conforte simplement dans l'idée que je préfère les textes de fiction d'Amélie  Nothomb à ses autobiographies.

mardi 11 septembre 2018

"The Hate U Give " d'Angie Thomas

Titre : The Hate U Give 
Auteur : Angie Thomas
Editeur : Nathan
Année : 2018


Résumé éditeur: Starr a 16 ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres de gangs, la drogue et les descentes de police.Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic; tous les jours , elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes.Mais tout vole en éclats le soir où son ami d'enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s'embrase, tandis que la police cherche à enterrer l'affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu'elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère; et à redresser la tête
“Un jour, papa m'a raconté que tous les hommes noirs portaient en eux la colère de leurs ancêtres. Une colère datant un jour où ils n'avaient pas pu empêcher les esclavagistes de s'en prendre à leur famille. Il m'a dit aussi qu'il n'y a rien de plus dangereux que cette colère quand elle explose.”
Mon avis : C’est à travers les yeux d’une jeune afro-américaine de 16 ans qu’Angie Thomas, auteure trentenaire américaine décide de se livrer dans son premier roman. Un texte à destination des ados (qu’elle juge plus ouverts d’esprit) et inspiré par le mouvement Black Lives Matter, qui milite contre les violences policières et le racisme systémique contre les noirs.
Starr assiste à la mort de son meilleur ami lors d’un contrôle de police, un ami non armé... Choquée et terrifiée par les conséquences que sa version des faits pourrait avoir, Starr vit un enfer. C’est parfois extrêmement difficile de relever la tête, de parler, surtout lorsqu’on vient d’un quartier parmi les plus pauvres des Etats-Unis et que seule la loi des gangs règne.
Une écriture moderne qui nous plonge dans le quotidien de jeunes ados, des chapitres courts et aérés.Je le proposerai au club de lecture pour ados que j’anime et je suis quasi certaine de faire un carton.
Un seul regret, ne pas avoir les compétences pour le lire en anglais parce que je suis convaincue que ça apporte quelque chose d'encore plus fort.
Adaptation au cinéma prévue pour 2019.

vendredi 7 septembre 2018

"Les buveurs de lumière" de Jenni Fagan

Titre : les buveurs de lumière

Auteur : Jeni Fagan
Editeur : Métailié
Date de parution : 2017
Langue originale : Anglais (Ecosse)
Traduit par : Céline Schwaller
Nombre de pages : 304


Même si vous faites partie de la catégorie des “fous de l’été, vous m’accorderez qu’il a particulièrement fait chaud ce dernier mois n’est-ce-pas? Alors que fait une phobique de la canicule quand la température à l’ombre dépasse les 35 degrés? Eh bien elle fouille dans sa bibliothèque et découvre quelques pépites glacées. Quel bonheur ce “Buveurs de lumière” même si, soyons honnête, le thème évoqué est totalement flippant !

Le dérèglement climatique provoque de fortes chutes des températures sur tous les continents. Tous se préparent à affronter le froid glacial et profitent des derniers rayons de soleil qui leur sont accordés.

C’est dans l’endroit le plus froid de l’Ecosse, dans la petite communauté de Clachan Fells, que Dylan (qui a vécu toute sa vie à Soho dans un cinéma d’art et essai) hérite d’une caravane au pied des montagnes. Il rencontrera ses voisins loufoques et attachants mais s’attachera tout particulièrement à entrer dans la vie de Constance, une bricoleuse experte et sa fille Stella, ex-petit garçon, en pleine tempête hormonale. Il découvrira également quelques secrets de famille un peu déroutant et apprendra à aimer cette étrange communauté.
Un magnifique texte, de la poésie pure sur certains passages. Parfaite découverte.