vendredi 21 septembre 2018

"Chiisakobé" de Minetarô Mochizuki

Titre : Chiisakobé
Auteur : Minetarô Mochizuki
Editeur : 2013-2015,  4 tomes

Année de parution : Lézard noir

Résumé éditeur :
Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « uelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté», il fait le serment de reconstruire Daitomé.



Mon avis : 
Voici une sublime série manga à l'allure pop, au dessin précis et extrêmement agréable à l’œil. Un humour décalé et une douceur palpable malgré les caractères complexes des personnages.

Shigeji, charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale dans un terrible incendie. Son défi :  tout reconstruire et prouver à la terre entière qu'il en est capable.
Il accepte d'embaucher Ritsu comme intendante ,(une amie d’enfance au passé tourmenté). Mais elle n’emménage pas seule. Dans ses valises : cinq orphelins au caractère bien trempé qu'elle a décidé de prendre sous son aile. Au départ très réticent, Shigeri finit par abdiquer… et révolutionner tout son quotidien.

il s'agit là de l’adaptation du célèbre roman de Shûgorô Yamamoto situé dans la période Edo et que Minetarô Mochizuki transpose dans le Japon d’aujourd’hui. J'ai maintenant très envie de lire cet ouvrage qu'il ne me reste plus qu'à dénicher!

Cette série en 4 tomes se dévore en quelques heures. Je vous la conseille!

"Bakhita" de Véronique Olmi

Titre : Bakhita

Auteur : Véronique Olmi
Editeur : 2017
Année de parution : Albin Michel

Résumé éditeur :
Elle a été enlevée à sept ans dans son village du Darfour et a connu toutes les horreurs et les souffrances de l’esclavage. Rachetée à l’adolescence par le consul d’Italie, elle découvre un pays d’inégalités, de pauvreté et d’exclusion.
Affranchie à la suite d’un procès retentissant à Venise, elle entre dans les ordres et traverse le tumulte des deux guerres mondiales et du fascisme en vouant sa vie aux enfants pauvres.


Mon avis : 
Quand tu trouves ta lecture actuelle trop sombre pour la journée, que tu es pourtant captivée par le dernier Jérémy Fel "Helena" mais que non vraiment… pas aujourd'hui. Eh bien tu as la riche idée de lire Bakhita de Véronique Olmi! Oh joie, oh détente, oh légèreté … Je vous entends déjà me répondre : “Mais ce livre date de l’année dernière! Et tu savais parfaitement de quoi il s’agissait  puisque tu en as entendu parler tous les jours à sa sortie!” Ben voui mais j’aime bien les défis que voulez-vous...

Ce livre m'effrayait un peu (thème, épaisseur) donc j'ai fait le choix de l'écouter en livre audio (lu par l'auteure) et je ne sais toujours pas si c'était une bonne idée ou pas. Ecouter de telles scènes nous plonge encore plus dans la réalité et c'était souvent extrêmement éprouvant. Pour autant, je ne peux nier avoir apprécié l'écriture qui ne tombe jamais dans le voyeurisme. Les scènes ne sont pas détaillées, un simple mot, une sensation et tout est compris.

Récit déchirant, révoltant et magnifiquement bien écrit.

jeudi 13 septembre 2018

"Blackkklansman" de Spike Lee

Titre : Blackkklansman
Date de sortie : 22 août 2018 (2h 16min)

De : Spike Lee
Avec : John David Washington, Adam Driver, Topher Grace
Genres : Biopic, Comédie, Policier
Nationalité : Américain


SYNOPSIS (allo cine)

Au début des années 70, au plus fort de la lutte pour les droits civiques, plusieurs émeutes raciales éclatent dans les grandes villes des États-Unis. Ron Stallworth devient le premier officier Noir américain du Colorado Springs Police Department, mais son arrivée est accueillie avec scepticisme, voire avec une franche hostilité, par les agents les moins gradés du commissariat. Prenant son courage à deux mains, Stallworth va tenter de faire bouger les lignes et, peut-être, de laisser une trace dans l'histoire. Il se fixe alors une mission des plus périlleuses : infiltrer le Ku Klux Klan pour en dénoncer les exactions.

En se faisant passer pour un extrémiste, Stallworth contacte le groupuscule : il ne tarde pas à se voir convier d'en intégrer la garde rapprochée. Il entretient même un rapport privilégié avec le "Grand Wizard" du Klan, David Duke, enchanté par l'engagement de Ron en faveur d'une Amérique blanche. Tandis que l'enquête progresse et devient de plus en plus complexe, Flip Zimmerman, collègue de Stallworth, se fait passer pour Ron lors des rendez-vous avec les membres du groupe suprémaciste et apprend ainsi qu'une opération meurtrière se prépare. Ensemble, Stallworth et Zimmerman font équipe pour neutraliser le Klan dont le véritable objectif est d'aseptiser son discours ultra-violent pour séduire ainsi le plus grand nombre.

Mon avis :

Eh bien voilà un film extrêmement inspirant. Basé sur des faits réels et complété par des d'images d'actu (les seules images “violentes” de ce film) ça fait très clairement froid dans le dos. Pour autant, Spike Lee parvient a un petit miracle : rendre touchant voire drôle le combat d'un homme confronté aux réactions les plus révoltantes et les propos les plus racistes que l'on puisse imaginer.
Ce film est l'adaptation du livre “Le Noir qui infiltra le Ku Klux Klan” autobiographie de Ron Stallworth.
De bons acteurs, une lumière qui nous plonge dans les années 70 et un ton “léger” qui permet de tout dire et invite à la réflexion.

"Fleur de Neige" de Lisa See

Titre : Fleur de Neige

Auteur : Lisa See
Editeur : 2007
Année de parution : J'ai lu

Résumé éditeur :
Dans la Chine du XIXe siècle, le destin de deux jeunes filles est lié à tout jamais. Fleur de Lis, fille de paysans, et Fleur de Neige, d'origine aristocratique, sont nées la même année, le même jour, à la même heure. Tous les signes concordent : elles seront laotong, âmes sœurs pour l'éternité. Les deux fillettes grandissent, mais si leur amour ne cesse de croître, la vie s'acharne à les séparer. Alors que la famille de Fleur de Neige tombe en disgrâce et que la jeune fille contracte le mariage le plus infamant qui soit, Fleur de Lis, par son union, acquiert reconnaissance et prospérité. L'amitié sacrée des deux femmes survivra-t-elle au fossé que le destin a creusé entre elles ?

Mon avis :
Souvent vu chroniqué depuis quelques années, on m'a récemment offert ce livre et je suis ravie d'avoir lu cette magnifique histoire (bien que souvent révoltante) d'amitié entre femmes. Une délicieuse plongée dans la Chine  du XIXème siècle à travers les yeux de Fleur de Lis et de sa laotong (âme-sœur) Fleur de neige. Le poids de la tradition, de l’héritage, la condition féminine, j’ai trouvé des similitudes avec “Geisha” d’Arthur Golden lu il y a ...20 ans déjà!!

"Les prénoms épicènes" d'Amélie Nothomb

Titre : Les prénoms épicènes

Auteur : Amélie Nothomb
Éditeur : Albin Michel
Année de parution : septembre 2018

Résumé éditeur :
Les prénoms épicènes peuvent être à la fois masculins et féminins. A ce nom savant on préfère souvent le terme de prénoms mixtes.
Derrière le titre d'Amélie Nothomb, l'histoire d'une relation père-fille. 


Mon avis :
Auteure incontournable de la rentrée littéraire, je confesse avoir souvent un a priori négatif sur les romans d'Amélie Nothomb. C'est d'autant plus stupide que j'apprécie presque toujours ses textes.

Dans le précédent, “Frappe toi le cœur“, Amélie Nothomb nous donnait à voir les conséquences d'une jalousie maladive entre une mère et sa fille. Dans “Les prénoms épicènes”, son petit dernier, il est question d'un trio familial : un père toxique, une mère à la fois soumise et terriblement forte  et leur fille prénommée "Epicène". Une relation glaçante et une histoire de vengeance comme sait si bien les maîtriser cette auteure.
Un récit si court qu'il m'est difficile de vous en dire davantage sans tout dévoiler.

Ce roman me conforte simplement dans l'idée que je préfère les textes de fiction d'Amélie  Nothomb à ses autobiographies.

mardi 11 septembre 2018

"The Hate U Give " d'Angie Thomas

Titre : The Hate U Give 
Auteur : Angie Thomas
Editeur : Nathan
Année : 2018


Résumé éditeur: Starr a 16 ans, elle est noire et vit dans un quartier difficile, rythmé par les guerres de gangs, la drogue et les descentes de police.Tous les jours, elle rejoint son lycée blanc situé dans une banlieue chic; tous les jours , elle fait le grand écart entre ses deux vies, ses deux mondes.Mais tout vole en éclats le soir où son ami d'enfance Khalil est tué. Sous ses yeux, de trois balles dans le dos. Par un policier trop nerveux. Starr est la seule témoin. Et tandis que son quartier s'embrase, tandis que la police cherche à enterrer l'affaire, tandis que les gangs font pression sur elle pour qu'elle se taise, Starr va apprendre à surmonter son deuil et sa colère; et à redresser la tête
“Un jour, papa m'a raconté que tous les hommes noirs portaient en eux la colère de leurs ancêtres. Une colère datant un jour où ils n'avaient pas pu empêcher les esclavagistes de s'en prendre à leur famille. Il m'a dit aussi qu'il n'y a rien de plus dangereux que cette colère quand elle explose.”
Mon avis : C’est à travers les yeux d’une jeune afro-américaine de 16 ans qu’Angie Thomas, auteure trentenaire américaine décide de se livrer dans son premier roman. Un texte à destination des ados (qu’elle juge plus ouverts d’esprit) et inspiré par le mouvement Black Lives Matter, qui milite contre les violences policières et le racisme systémique contre les noirs.
Starr assiste à la mort de son meilleur ami lors d’un contrôle de police, un ami non armé... Choquée et terrifiée par les conséquences que sa version des faits pourrait avoir, Starr vit un enfer. C’est parfois extrêmement difficile de relever la tête, de parler, surtout lorsqu’on vient d’un quartier parmi les plus pauvres des Etats-Unis et que seule la loi des gangs règne.
Une écriture moderne qui nous plonge dans le quotidien de jeunes ados, des chapitres courts et aérés.Je le proposerai au club de lecture pour ados que j’anime et je suis quasi certaine de faire un carton.
Un seul regret, ne pas avoir les compétences pour le lire en anglais parce que je suis convaincue que ça apporte quelque chose d'encore plus fort.
Adaptation au cinéma prévue pour 2019.

vendredi 7 septembre 2018

"Les buveurs de lumière" de Jenni Fagan

Titre : les buveurs de lumière

Auteur : Jeni Fagan
Editeur : Métailié
Date de parution : 2017
Langue originale : Anglais (Ecosse)
Traduit par : Céline Schwaller
Nombre de pages : 304


Même si vous faites partie de la catégorie des “fous de l’été, vous m’accorderez qu’il a particulièrement fait chaud ce dernier mois n’est-ce-pas? Alors que fait une phobique de la canicule quand la température à l’ombre dépasse les 35 degrés? Eh bien elle fouille dans sa bibliothèque et découvre quelques pépites glacées. Quel bonheur ce “Buveurs de lumière” même si, soyons honnête, le thème évoqué est totalement flippant !

Le dérèglement climatique provoque de fortes chutes des températures sur tous les continents. Tous se préparent à affronter le froid glacial et profitent des derniers rayons de soleil qui leur sont accordés.

C’est dans l’endroit le plus froid de l’Ecosse, dans la petite communauté de Clachan Fells, que Dylan (qui a vécu toute sa vie à Soho dans un cinéma d’art et essai) hérite d’une caravane au pied des montagnes. Il rencontrera ses voisins loufoques et attachants mais s’attachera tout particulièrement à entrer dans la vie de Constance, une bricoleuse experte et sa fille Stella, ex-petit garçon, en pleine tempête hormonale. Il découvrira également quelques secrets de famille un peu déroutant et apprendra à aimer cette étrange communauté.
Un magnifique texte, de la poésie pure sur certains passages. Parfaite découverte.

mardi 4 septembre 2018

"My absolute darling" de Gabriel Tallent : une claque!


Auteur : Gabriel Tallent
Éditeur : Gallmeister











lundi 3 septembre 2018

Hanokh Levin, auteur israélien...

THÉÂTRE ! Voici ce que je préfère dans mon métier : la découverte !

J'accueille prochainement une compagnie de théâtre qui jouera des textes d'Hanokh Levin et ce fût l'occasion de découvrir cet auteur israélien à l'humour féroce !


Ses thèmes de prédilection : le quotidien des petites gens, la vie conjugale, l'absurdité de la vie, la satire politique...qui prennent vie sous différentes formes (sketches, chansons, poèmes, théâtre).

Il laisse derrière lui une cinquantaine de pièces et ses textes sont traduits et joués dans le monde entier.





Né à Tel-Aviv en décembre 1943, Hanokh Levin est mort prématurément d’un cancer en août 1999. Il est l’auteur d’une œuvre considérable. Également metteur en scène, il a monté la plupart de ses pièces. 

Cofondateur de l’Association des auteurs dramatiques israéliens, il a milité pour l’amélioration du statut et des droits des dramaturges dans son pays. Il a participé à la création de la revue Teatron et, jusqu’à sa mort, a fait partie de son comité de rédaction. 

Son théâtre s'interroge toujours sur la finalité d'une existence fondamentalement vouée à l'échec.






dimanche 2 septembre 2018

Pumpkin Autumn Challenge

Je viens aujourd'hui vous présenter le Pumpkin Autumn Challenge créé par Guimause. Tous les détails ici: https://leterrierdeguimause.wordpress.com
Une pile à lire uniquement composée de BD piochées dans la bibliothèque de mon mari:


☆Zombies, le maître des vers
☆Légendes de la Garde
☆Docteur Strange et docteur Fatalis
☆La fille maudite du capitaine Pirate


Je tente l'option la plus simple : "Une faim de loup-garou". 1 titre par menu et j'ai jusqu'au 30 novembre pour les lire.

  





samedi 1 septembre 2018

Me voici de retour!!

Après une lonnnngue interruption, me voici de retour sur ce blog. J'espère m'y tenir et partager au mieux mes coups de coeur et découvertes du moment.

Lecture en cours: mon avis très prochainement...