dimanche 14 décembre 2014

"Sous les couvertures" de Bertrand Guillot

Titre : Sous les couvertures
Auteur : Bertrand Guillot
Année: 2014
Edition : Rue Fromentin

Résumé:
Un samedi soir, une librairie de quartier. Comme toutes les nuits, sitôt le rideau tombé, les livres s’éveillent et se racontent leurs histoires… Mais ce soir, l’heure est grave : les nouveautés viennent d’arriver, et les romans du fond de la librairie n’ont plus que quelques jours pour trouver un lecteur!
Pour sortir par la grande porte, il leur faudra s’unir et prendre la place des best-sellers solidement empilés près de la caisse. Autant dire qu’ils n’ont pratiquement aucune chance…
Entre roman et conte iconoclaste, Sous les couvertures, quatrième livre de Bertrand Guillot, est une merveille d’humour et d’originalité. Où l’on découvrira, entre autres, à quoi servent les classiques, en quoi les livres ressemblent à leurs auteurs… et pourquoi, à l’habit des académiciens, on a ajouté une épée.


Mon avis :
Je commence par remercier les matchs de la rentrée littéraire PriceMinister pour ce livre.
Grâce à cette nouvelle édition 2014 j'ai pu découvrir un auteur que je ne connaissais pas.

En tant que bibliothécaire, l'idée de lire une histoire de livres, et plus exactement de livres qui parlent, qui volent, se révoltent et défendent leurs places sur les plus belles étagères d'une librairie, pouvait évidemment me tenter. C'est effectivement un joli récit qui met en lumière les convictions de l'auteur (notamment sur la place des géants de la vente, sur le numérique, sur les librairies indépendantes) mais, car il y a un mais... je termine cette lecture assez déçue. 
Les scènes dans la librairie sont beaucoup trop longues à mon goût, elles manquent aussi un peu de légèreté, pourquoi pas d'humour.. 
Quelques chapitres suivent la jeune libraire passionnée qui rêverait de "dépoussiérer" son lieu de travail, ces pages sont intéressantes mais je ferais la critique inverse : pas assez développées.
En résumé, une bonne idée mais un résultat assez éloigné de ce que j'imaginais.


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