mercredi 6 juillet 2011

Un nouveau mercredi de l'album !

Sont à l'honneur ce mois-ci Ilya Green et Benjamin Lacombe.

J'ai découvert Ilya Green mais j'étais déjà fan du dessin de Benjamin Lacombe. J'ai donc décidé de présenter deux albums :
"Sophie et les petites salades" et "Les Amants Papillons".


Titre : Sophie et les petites salades
Auteur / Illustrateur : Ilya Green
Éditeur : Didier Jeunesse
Date de parution : Mai 2008

Olga, une jeune fille dynamique et pleine de vie, propose à ses amis de faire du jardinage grâce aux quelques graines de salade trouvées au fond de sa poche. Ana, Gabriel et Sophie, la plus petite, acceptent volontiers et se mettent à jardiner, chacun à sa manière.
Mais Sophie découvre que seule sa salade ne pousse pas! Elle va alors trouver un moyen plus ou moins honnête d'y remédier...

Une très jolie découverte! J'ai immédiatement été charmée par le petit format de cet album et ses couleurs! Le trait est précis, les visages sont très expressifs, les couleurs sautent aux yeux!
Ilya Green nous donne à voir un portrait tendre du monde de l'enfance.



Titre : Les Amants Papillons
Auteur / Illustrateur : Benjamin Lacombe
Éditeur : Seuil Jeunesse
Date de parution : Octobre 2007

Naoko sait qu'elle ne reverra pas sa maison avant bien longtemps. L'éducation d'une jeune fille dure au moins cinq années. C'est le temps nécessaire pour connaître l'art de servir le thé, de jouer du luth ou de faire danser les éventails. Et c'est surtout le temps qu'il faut pour savoir se tenir ! Car une jeune femme du monde ne doit parler, se lever, s'asseoir, sourire, presque respirer qu'au moment opportun.
Cela ne convient pas à Naoko. Ce qu'elle aime, c'est lire, écrire des poèmes et des haikus, rire lorsqu'elle est heureuse et pleurer lorsqu'elle est malheureuse. Mais tout cela est interdit à une jeune fille convenable...

Il s'agit d'une véritable histoire d'amour à la japonaise, une légende orientale, un récit d'amour contrarié...
Naoko, femme indépendante, est déchirée entre les traditions et son amour inconditionnel pour Kamo, un jeune homme de 16 ans rencontré à Kyôto. 

La fin est tragique mais surtout d'une grande poésie...
Une histoire simple mais toute en finesse grâce au sublime dessin de Benjamin Lacombe qui nous rappelle évidement celui de  l’illustratrice Rébecca Dautremer. Le grand format de cet album sert à merveille les portraits qui sont somptueux.
En résumé
, vous l'aurez compris, j'adore !


vendredi 1 juillet 2011

"Chroniques de la nécropole" de Golo et Dibou

Titre : Chroniques de la nécropole
Auteur : Dibou
Dessinateur : Golo
Éditeur : Futuropolis
Date de parution : 2011

Résumé :
En décidant de raconter la vie et la mort du village de Gournah, Golo et sa compagne Dibou nous parlent de la vie quotidienne des habitants de ce village, du drame engendré par leur expulsion dans des maisons préfabriquées, de l’impuissance des pauvres gens face à la logique financière de l’état. Ils parlent aussi de leur histoire d’amour avec ce pays qui les fascine toujours autant.



Mon avis :
Un grand merci à Babelio ainsi qu'aux éditions Futuropolis pour ce beau partenariat.


Cette bande dessinée constitue un véritable reportage autobiographique. A travers diverses anecdotes, nous suivons quinze ans de la vie de Golo et Dibou dans le village de Gournah situé sur la rive ouest du Nil, face à Louxor.
Pour ce couple, ce fut un véritable coup de cœur. Touchés par l'accueil et la sincérité de ce village, ils s'y sont installés et s'y sont investis en créant un atelier pour les enfants, des collections de vêtements et de bijoux, ainsi qu'une galerie d’art. Ils avaient tout pour être heureux...

Mais voilà que récemment l'État décide de raser le village afin d'attirer les touristes et de préserver des tombes du Nouvel Empire. La destruction de Gournah par les bulldozers ne suffit pas, les habitants sont délocalisés, chassés vers des préfabriqués loin du village.

Aujourd’hui, Gournah n’est plus qu’une nécropole égyptienne, une simple zone accueillant des touristes...

Fort témoignage de la part de Dibou et Golo. Un dessin très coloré qui retranscrit bien le climat de l'Égypte mais qui reste très doux et agréable à regarder.

Les photos insérées dans l'album permettent de rentrer dans la réalité et de ne pas oublier qu'il ne s'agit malheureusement pas d'une fiction...